Les
entretiens du dimanche
24
La
célébration du Mercredi des cendres
Pénitence,
prière, aumône et jeûne
Les
quatre piliers du carême
En se quittant le dimanche précédent,
Candide avait demandé à Théophile qu'il lui commente les évangiles du Mercredi
des Cendres et des dimanches du carême. Un peu surpris de cette demande,
Théophile lui en avait demandé la raison : "C'est
simple, avait répondu Candide. Le
carême me semble être une période importante pour préparer la grande fête de
Pâques, n'est-ce pas?"
Ce dimanche-là, il pleuvait. Candide
arriva avec un splendide parapluie jaune et blanc. Théophile ne put s'empêcher,
en l'accueillant, de lui dire: "Candide,
ton parapluie est magnifique. Sais-tu qu'il est aux couleurs du Vatican?"
-"Euh … Non
… Ah! mais je me souviens; c'est mon amie Cécile qui est allée à Rome et qui me
le prête pour aujourd'hui! … Voilà pourquoi il est ainsi coloré! …
Génial!"
-"Tu m'as
demandé de te commenter les évangiles du Mercredi des Cendres et des dimanches
du carême. Commençons par le jour des cendres.
Je te rappelle
brièvement que ce jour-là pour les chrétiens est un jour de pénitence. Je te lis tout de suite
une citation en rapport avec cet évènement:
« Sonnez du cor à Sion !
Prescrivez un jeûne, publiez une solennité, réunissez le peuple, convoquez la
communauté » [Jl
2, 15-16].
<Ces paroles
du prophète Joël mettent en lumière la dimension communautaire de la pénitence.
Certes, le repentir ne peut provenir que du cœur, siège, selon l'anthropologie
biblique, des intentions profondes de l'homme. Toutefois, les actes de
pénitence exigent d'être vécus également avec les membres de la communauté.>
Cette citation est
extraite de l'homélie donnée
par Saint Jean-Paul II, le Mercredi des Cendres, 5 mars 2003. Le Saint-Père
mettait en évidence les deux dimensions de la pénitence : la dimension communautaire, la dimension personnelle
(le cœur de l'homme)."
Rembrandt -Pénitent |
-"Pénitence? Je
vois à peu près ce que ce mot signifie, mais …"
-", Mais? …
Faire pénitence, c’est implorer
le pardon de Dieu pour une faute commise, nous dirons un péché c'est-à-dire une
action, une parole, et même une pensée qui vont à l'encontre de ce à quoi nous
sommes appelés et de ce que Dieu attend de nous. En effet, par le baptême et la
confirmation, le chrétien devient une créature nouvelle, et par l'eucharistie
il est intimement uni à Jésus-Christ, et à ses frères. Quand un chrétien prend
conscience de ses erreurs, il éprouve le besoin de se réconcilier avec Dieu.
Cela implique ce que l'on appelle couramment conversion, ce qui signifie un
retour vers ce qui plaît à Dieu. La miséricorde de Dieu est plus grande que
n'importe quel péché, que n'importe quelle faute, que n'importe quelle erreur.
Le chrétien va donc entreprendre une démarche de pénitence. Cette démarche se
concrétise dans le sacrement de réconciliation."
-"Je
comprends … C'est tout?"
-"Non,
tu t'en doutes bien. Se convertir, c'est changé radicalement l'orientation de
notre vie, de nous détourner du mal, de nous tourner vers Dieu. Il faut bien
reconnaître qu'aujourd'hui, dans le monde où nous vivons, cela n'est pas très
facile.
J'ai
découvert un passage du livre d'Isaïe qui illustre bien, à mon avis, ce que je
viens de te dire. Je cite :
16 Lavez-vous, purifiez-vous
Ôtez de ma vue vos actions mauvaises,
cessez de faire le mal.
17 Apprenez à faire le bien :
recherchez la justice,
mettez au pas l'oppresseur,
faites droit à l'orphelin,
prenez la défense de la veuve.
18 Venez donc et discutons, dit le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l'écarlate,
ils deviendront comme la neige.
S'ils sont rouges comme le vermillon,
ils deviendront blancs comme la laine.
(Is 1, 16-18)
La
pénitence vise à éliminer la cause de la faute commise, et à ne pas la
renouveler. Le pénitent s'engage à cela et, avant de recevoir le pardon de Dieu
par l'entremise du prêtre, il dit à mi-voix la prière que voici, qu'on nomme acte
de contrition:
< mon
Dieu, j'ai un très grand regret de t'avoir offensé, parce que tu es infiniment
bon et que le péché te déplaît. Je prends la
ferme résolution, avec le secours de ta grâce, de ne plus t'offenser et de
faire pénitence.>
Tu as
noté sans aucun doute l'exigence exprimée par trois mots: la
ferme résolution. Cela signifie que le pénitent s'engage à ne plus commettre
la faute pour laquelle il demande pardon à Dieu. Ce n'est pas rien, car en se
présentant à un prêtre pour demander à recevoir le sacrement de réconciliation,
le pénitent doit avoir présent à l'esprit cet engagement. A-t-il vraiment
l'intention de ne plus recommencer?
La
pénitence nous conduit à la conversion à laquelle le Christ nous a tous appelés :
"Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle" [Mc 1, 15]."
Candide observa un long moment de silence, comme à son habitude.
-"Je crois avoir bien saisi le
sens de la cérémonie des cendres. Si
on ne s'y prépare pas, on passe à côté de l'essentiel. Prier Dieu dans le
silence de notre chambre [quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la
porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que
tu fais dans le secret; [Mt 6,6], examiner
notre vie."
-"C'est bien
cela… Mais ce n'est pas tout: la cérémonie des Cendres nous invite à
revenir à Dieu, à faire pénitence et
à nous convertir. J'attire ton attention sur un point très important: faire pénitence implique trois
principes majeurs et fondamentaux pour le chrétien qui sont la prière, l'aumône et le jeûne.
Sans
entrer dans des considérations morbides qui n'ont pas leur place en cette
célébration, le rite de la célébration du jour des cendres nous
rappelle que nous devons mourir un jour, que le monde actuel est un monde
passager, et que nous sommes appelés à une autre vie qui ne passera pas. <Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière>:
bien sûr, tout le monde sait cela, mais le chrétien sait aussi que la mort
n'est qu'un passage vers une autre vie, une re-naissance, une vie éternelle en
présence de Dieu."
Marie-Madeleine |
Le Père Stanislas était entré dans la pièce où se
tenaient Théophile et Candide. Il s'était assis discrètement dans un coin, sans
troubler l'entretien. Candide, à nouveau, s'était retirée dans ses pensées.
Quand elle en sortit, le Père intervint: "Ma chère Candide, je suis heureux de constater le sérieux que tu
manifestes pour découvrir la foi chrétienne. Si vous le permettez, mes amis, je
voudrais ajouter quelques mots."
Candide et Théophile approuvèrent.
-"Voilà. Le carême ramène le chrétien à ses obligations
envers ses frères en humanité. La pénitence ne se vit pas que le jour des cendres. Elle se vit chaque jour.
Il en découle pour le chrétien trois obligations, qu'il accomplira sans
difficulté, si sa conversion est profonde et sincère. C'est dans l'évangile de
Matthieu, au chapitre 6, versets 1 à 18, que se trouve la mention de ces
obligations: faire l'aumône, prier et jeûner.
Il y a quelques jours, Théophile, pour définir les obligations
du carême, tu as utilisé une expression me rappelant un livre de Lawrence
d'Arabie: les sept piliers de la sagesse. Toi, tu as parlé des quatre piliers du carême. Tu pensais à ce
livre?"
-"Non, pas du tout. Non, vraiment: c'était
juste pour marquer l'unité de la démarche de carême : pénitence, aumône,
prière et jeûne."
-"Bien… Bonne
inspiration. Outre la pénitence proprement dite qui est la recherche de nos
manquements à la Parole de Dieu et tout particulièrement à l'enseignement du
Christ, et qui conduit à prendre la
ferme résolution de se convertir, c'est-à-dire de changer radicalement
l'orientation de notre vie (je reprends tes propres mots), aumône prière et jeûne sont les composantes de la
pénitence dite <quotidienne>. Dans le livre de Tobie, l'ange s'adresse
ainsi à Tobie et à son fils:
6 … Bénissez le Dieu du
ciel, célébrez-le devant tous les vivants, parce qu'il vous a comblés de sa
miséricorde. 7 En effet, il est bon de tenir cachés les secrets des rois, mais
il est glorieux de révéler et de célébrer les œuvres de Dieu. 8 La prière, avec
le jeûne et l'aumône, vaut mieux que des monceaux d'or. 9 Car l'aumône délivre
de la mort, elle purifie des péchés, elle fait obtenir la miséricorde et la vie
éternelle. [To 12, 6-9]
paroles que
Matthieu a développées en son chapitre 6 (vv. 1-18), en recommandant de n'y
mettre aucune ostentation, sinon l'intention est corrompue et perd toute valeur.
Il s'agit d'actes concrets. Le carême est le moment de l'année le plus important
pour notre sanctification, où Jésus nous rappelle avec insistance que le plus
important n'est pas dans les actes extérieurs. Ce qui compte c'est la manière
de les vivre, c'est l'intention de notre coeur.
Le carême est un temps fort de conversion intérieure,
de purification, de lutte, c'est le moment de nous rappeler que pour suivre
Jésus, il nous faut cheminer, progresser, sans cesse ..."
Théophile et Candide écoutaient attentivement le Père
Stanislas, qui poursuivit: "L'aumône.
Jésus a magnifié le moindre verre d'eau donné à un petit en son nom, et l'obole
de la veuve : Il veut nous entraîner dans une religion d'amour où il s'agit de
plaire à Dieu plutôt qu'aux hommes. L'aumône n'est pas un
simple don à un pauvre, don d'argent ou de nourriture, mais aussi, et dans un
esprit plus large, un don destiné à aider le pauvre à s'ouvrir les voies de sa
liberté économique. N'oublions pas d'ailleurs que, selon la première béatitude,
à côté de la pauvreté matérielle existent une pauvreté morale et une pauvreté
spirituelle. Donc l'aumône peut prendre des dimensions inattendues.
Il nous arrive trop souvent d'avoir une intention qui
n'est pas tout à fait pure : quand nous faisons quelque chose de bien, nous en
tirons satisfaction!
La prière exige une
attitude d'humilité : c'est bien là que nous pouvons, si nous sommes vrais,
expérimenter notre faiblesse radicale. Par nous-mêmes, nous sommes incapables
de nous convertir : seul le contact avec notre Sauveur, avec notre Père, avec
l'Esprit Saint peut nous changer, nous sanctifier. Il faut avoir compris cela pour que notre
prière ne soit plus seulement un rite, mais devienne une vraie relation d'amour
avec Dieu. il s'agit d'atteindre à une dimension plus étroite dans
le cœur à cœur avec Dieu. La prière est un exercice difficile, qui demande de
la persévérance, de la confiance, de la sincérité. La prière revêt des formes
très diverses. Chaque événement, chaque rencontre peuvent nous inciter à prier,
et plus nous vivons en union profonde avec le Christ, mieux nous comprenons ce
qui se passe autour de nous. La prière chrétienne se fait dans une disposition
de foi, d'espérance et de charité [Cf. 1 Co 13, 1-13]: elle est persévérante et s'en remet à Dieu.
Quant au jeûne, il y a beaucoup de manières de
le pratiquer, car il y a des privations de toutes sortes. Le jeûne est une privation
volontaire de certains aliments, mais pas seulement; par exemple, moins de
télé, moins de futilités qui encombrent notre vie et nous éloignent de Dieu. Le
jeûne contribue à nous faire acquérir la maîtrise
sur nos instincts et la liberté du cœur.
Mes amis,
pendant le carême, soyons des pénitents joyeux, des pénitents d'amour, qui en
tout cherchent uniquement à être toujours plus près de Jésus.
Chère Candide, je vous
invite à acquérir un petit livre, le catéchisme de l'Église catholique pour
les jeunes, youcat, qui est une initiative due au pape Benoît XVI. Il vous apportera beaucoup.
Voilà ce que je tenais à
ajouter."
-"Père, un grand
merci. Je pense que Candide a de quoi méditer pour les jours à venir… Moi
aussi, d'ailleurs."
-"Oh! oui" ne put s'empêcher de dire Candide.
Tandis que Candide rangeait ses notes dans son sac,
le Père Stanislas et Théophile échangèrent un regard complice. Le Père
s'adressa alors à Candide : "Amie Candide, nous t'avons accablée de
notre discours. Tout doit te sembler difficile et austère? Non?"
-"À vrai dire, oui … C'est un peu décourageant… Je mesure
qu'il me reste un long chemin à parcourir avant d'oser espérer le baptême.
Mais! Bon. Je m'accroche."
-"Alors, pour te rendre des forces et de la
joie, acceptes-tu de déjeuner avec nous? Marthe, une paroissienne bénévole, a
préparé un bon repas. C'est un vrai cordon bleu. Cuisine simple, mais
excellente! Alors?"
Candide fit semblant d'hésiter, et
"Alors? … C'est OUI !"
-"Bravo!
À
table!"
*****
Proposition de
méditation
Office du Mercredi des Cendres
« Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.
Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en
spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les
synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le
déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries,
retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est
présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le
revaudra.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se
donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux
hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur
récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le
visage; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton
Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le
secret : il te le revaudra.
(Mt 6,1-6.16-18)
Méditation
S’adressant
aux Corinthiens, Paul leur déclarait : « Au nom du
Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co
5,20). Paul prenait le relais de la demande de Jésus à entrer dans le Royaume
de Dieu.
Et aujourd’hui, comme toujours depuis
les débuts de son enseignement, Jésus nous
appelle à la conversion, c’est-à-dire à un retournement complet sur nous-mêmes,
à la remise en cause de notre vie et du sens que nous voulons lui donner.
L’appel du Christ est la partie fondamentale de l’annonce du Royaume: " Les temps sont accomplis et le Royaume de
Dieu est tout proche ; repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle "
(Mc 1,15).
Dans la
prédication de l’Église, cet appel s’adresse d’abord à ceux qui ne connaissent
pas encore le Christ et son Évangile. Aussi, le baptême est-il le lieu
principal de la conversion première et fondamentale. C’est par la foi en la
Bonne Nouvelle et par le baptême que l’on renonce au mal et qu’on acquiert le
salut, c’est-à-dire la rémission de tous les péchés et le don de la vie
nouvelle ici-bas et plus tard auprès du Père quand notre vie terrestre sera
achevée. Nous citons Saint Paul:
«
Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus
Christ pour obtenir le pardon de ses péchés. Vous recevrez alors le don du
Saint-Esprit. 39 C'est pour vous que Dieu a fait cette promesse, pour vos
enfants et pour tous ceux qui sont loin, tous ceux que le Seigneur notre Dieu
appellera." (Ac 2,38-39)
Aujourd’hui
et de manière encore plus pressante, l’appel du Christ à la conversion continue
à retentir dans la vie des chrétiens. Cette seconde conversion est une tâche
ininterrompue pour toute l’Église. C’est un appel à se purifier, et à
poursuivre sans faiblir nos efforts de pénitence et de renouvellement. Cet
effort de conversion nous conduit à répondre à l’amour miséricordieux de Dieu
qui nous a aimés le premier (cf. 1 Jn 4, 10).
Le carême est le temps de la préparation des catéchumènes aux
sacrements du baptême et de l'eucharistie, célébrés au cours de la veillée
pascale. Mais le carême est le temps du devenir chrétien, lequel ne se réalise
pas en un unique moment, mais exige un long parcours de conversion et de
renouvellement.
Pour l’imposition des cendres sur le front, le célébrant nous dit
«Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière » (Gn
3,19), ou bien, répétant l'exhortation de Jésus, « Convertissez-vous et croyez
à l'Évangile » (Mt 1,15). Les deux formulations constituent un unique rappel à
la vérité de l'existence humaine : nous sommes des créatures limitées, des
pécheurs toujours en besoin de pénitence et de conversion. Il est important à
notre époque si difficile et si démunie de spiritualité d'écouter et
d'accueillir ce rappel. Se convertir signifie se laisser conquérir par Jésus
(Ph 3,12) et, avec lui, retourner au Père. La conversion implique ainsi de se
mettre humblement à l'école de Jésus, et de marcher sur ses traces.
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Prochain texte
le 4 mars 2017
1er dimanche de Carême
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Illustrations
Rembrandt - Pénitent
Caravage - Marie Madeleine
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Chers
lecteurs, si vous avez des remarques, des observations ou des questions,
écrivez-moi à l'adresse jacques.choquet2@orange.fr
À suivre
chaque dimanche … si vous le voulez bien.
Le 23 février 2017